dimanche 15 avril 2012

les techniques de peche en mer

Les appâts pour le surfcasting : récolte, conservation et eschage

  Les techniques de pêche en mer
Les appâts de pêche en mer



Les céphalopodes :La seiche
L'encornet


Les mollusques :La moule
Le couteau
L'amande





Les crustacés :Le crabe vert
La machotte




Les poissons :
La sardine
L'orphie
Le lançon
Le mulet




Les vers marins :

Le ver tube
Le pistiche
L'arénicole
L'ophélie
Le ver miracle
La gravette blanche



D'une manière générale (mais il existe des exceptions), le poisson sera tenté par tout ce qui se trouve dans son environnement naturel local. Il convient donc que le pêcheur s'adapte à cet impératif. Les appâts ainsi utilisés le long de nos côtes sont principalement les suivants :
  • l'arénicole (celle-ci peut porter bien d'autre noms)
  • le bibi (espèce de ver)
  • le crabe (mou, franc ou dur)
  • a crevette (le bouquet principalement)
  • es coquillages : amandes, coques, couteaux
  • la seiche, le calamar, l'encornet
  • la lanière de maquereau
  • les petits poissons tels que l'éperlan ou le lançon
Pour débuter en Surfcasting, nous pouvons nous limiter à trois types d'appâts principaux, non seulement parce qu'ils sont pêchants, mais surtout par leur relative facilité de récolte : les vers, les crabes et les coquillages.
  1. L'arénicole est un vers annelé (de la famille des annélides), marin, aussi appelé néréis, très utile aux pêcheurs.Sa longueur varie en général de 15 à 20 cm, et sa couleur peut varier du rouge orangé au noir.Cette différence de couleur vient du type d'arénicole. En effet il existe le gros ver noir et le ver d'eau, aussi appelé "ver à l'œil" ou bocard, plus rouge.Le ver à l'œil lui habite une simple galerie en U, creusée dans le sable. Il s'agit en fait d'un tube dont l’extrémité postérieure est relevée par un tortillon représentant le sable excrété par l’animal après qu’il en ait extrait les éléments nutritifs. Cet animal fouisseur aménage ainsi au sein du sédiment un véritable terrier aux parois « cimentées » par du mucus. L'autre côté de la galerie est identifié par un petit trou dans le sable... d'où le nom de "ver à l'œil".Ce tube en U est créé par des mouvements des anneaux et des parapodes.Le bocart, lui, est le plus petit de ces vers et est dans certaines zones en très forte concentration. On observe alors de vrais champs de tortillons.
    Le gros ver noir (encore nommé ver de côte), quand à lui, creuse a galerie à la verticale... Le tortillon qu'il laisse à la surface est régulier et en spirale, quasi-parfaite en général.
    L'Arénicole se nourrit surtout de particules en suspension dans l'eau qui viennent s'accumuler dans le sable (débris organiques, diatomées..) devant sa bouche: c'est un suspensivore, ou filtreur d'eau de mer.
Selon la zone géographique où l'on se trouve, ce ver possède des dénominations bien différentes : ver noir, arénicole, bocart, ver de la Teste, ver marin, ver du Havre, verrot, vey, bouzou, chique, gros ver, tête de nègre, ver à l'œil, ver de Capbreton, ver de côte, etc.
  1. Caractéristiques et eschage d'un peeler crab
    Le crabe est l'un des appâts-rois pour la traque du bar...

    Il y a le crabe mou, facile à voir en le prenant entre les doigts, que l’on utilise sans préparation et le crabe franc qui est plus difficile à détecter mais après avoir lu l’article et regardé les photos ce sera plus facile !

    Quand vous soulevez des pierres ou des algues pour rechercher les crabes, ne vous occupez pas de ceux qui se sauvent ! Ils ne sont pas intéressants du moins pour aujourd’hui !
    Par contre celui qui reste recroquevillé, les pinces en dessous nous intéresse, comme celui qui se trouve caché sous un plus gros qui le protège !
    Pour en être sûr vous lui cassez la dernière phalange d’une de ses pattes, et en retirant le bout cassé vous voyez le chair molle apparaître, si ce n’est pas le cas remettez le à l’eau !

    Technique permettant de voir si le crabe est bien celui que l'on recherche ! Technique permettant de voir si le crabe est bien celui que l'on recherche

    Si vous avez vu la chair cela veut dire que le phénomène de la mue et en route ! la chaleur va accélérer le processus, le froid va le stopper, voir le ralentir, ce qui peut être intéressant pour la conservation et l’utilisation dans le futur !
    Nous arrivons dans la phase du peeler crab, c’est comme cela que les Anglais nomment le crabe qui est prêt à perdre sa carapace, à ce moment là le crabe est prêt à être déshabillé !

    Un peeler crab, dans les mains expertes d'Alain Paddy Le crabe franc ou peeler crab

    Vous ôtez les pattes et la totalité de cette carapace pour obtenir un crabe prêt pour être enfilé sur l’hameçon, comme le montre la photo suivante.

    Le crabe, entièrement déshabillé, prêt à recevoir l'hameçon...

    Ce dernier sera ligaturé avec de l’élastique en prenant soins de laisser dépasser la pointe de l'hameçon, comme le montre la photo ci-dessous.

    Le crabe franc, ligaturé à l'élastique et fixé à l'hameçon

    Ainsi paré, votre crabe monté sur un pulley rig ou un trainard peut voyager dans les airs sans problème, et tenter bien des poissons !!!


Voici une question qui peut avoir toute son importance, puisque le but de la pêche est d'offrir un appât "présentable" à tout moment de la pêche... Voyons donc combien de temps peuvent résister les différents appâts que l'on peut utiliser en surfcasting, une fois que la ligne touche l'eau !

Bien sûr il ne s'agit pas d'une liste exhaustive, et je ne parle que des appâts que je connais.

De plus, ces durées ne considèrent pas les incidents extérieurs, comme la présence de prédateurs (crabes, etc.).


Les arénicoles fraîches vivantes :

Lorsqu'on les utilise vivantes, donc non vidées, il est en général possible de ne pêcher que près du bord. En effet tout lancer trop appuyé a vite fait d'exploser l'appât.
Ainsi, pour amener le ver dans les meilleures conditions, voici comment procéder : avec une aiguille à vers, enfiler l'arénicole par la queue, pour la faire glisser sur l'empile. La tête du ver est donc orientée vers la pointe de l'hameçon.
La tenue du ver à l'hameçon est alors de l'ordre de 20 à 25 minutes.


Les arénicoles fraîches vidées :

Lorsqu'elles sont vidées, la tenue à l'hameçon n'en sera que meilleure, on pourra ainsi appuyer ses lancers pour toucher le poisson plus loin !
Pour la vider, la méthode est la suivante : couper l'extrémité de la tête du ver avec l'ongle. Pincer le ver entre 2 doigts, de la queue jusque la tête, pour en extraire les entrailles (bon appétit :). Lorsque c'est fait, il suffit alors de claquer le ver au sol, ce qui a pour effet immédiat de le raidir. L'avantage est d'améliorer grandement l'eschage sur l'hameçon. Pour ça, on pourra l'enfiler à l'aiguille ou simplement avec ses doigts.
La tenue du ver frais vidé est en moyenne de 30 à 35 minutes.


Les arénicoles congelées :

Après congélation, l'arénicole a une bonne tenue à l'hameçon et permet des lancers puissants. La méthode d'eschage est la même que pour l'arénicole fraîche vidée.
La tenue de cet appât à l'hameçon est de 25 à 30 minutes.


Les néréides rouges (carplu) :

C'est un appât de choix, mais malheureusement il a une bien faible durée de vie en pêche. Le carplu est très fragile, donc attention aux lancers !
Pour l'escher, il est nécessaire d'en utiliser plusieurs, par exemple une ou deux d'enfilées, et une ou deux piquées sur l'hameçon par la tête. Il est fortement conseillé d'utiliser des hameçons très fins de fer.
La durée de vie n'excède pas 10 à 15 minutes.


Les néréides blanches (gravette blanche) :

Comme le carplu, la gravette blanche est un met de choix pour le bar notamment. Cependant, encore une fois il est très fragile et nécessite un maximum de précautions lors de l'eschage.
La tenue de cet appât dans l'eau sera également de l'ordre de 10 à 15 minutes.


Les bibis :

C'est un appât très prisé en Méditerranée pour la traque de la dorade et du loup. Le bibi a l'avantage d'être un appât très coriace !
Il pourra tenir jusque 60 minutes dans l'eau.




Les couteaux frais :

Il s'agit, nous l'avons déjà vu dans le dossier sur les appâts, d'une esche de premier choix pour tout surfcaster.
Enfilé à l'aiguille et saucissonné dans du fil élastique, il peut tenir jusque 60 minutes dans l'eau.


Les couteaux congelés :

Nous avons vu la méthode de congélation idéale dans le dossier sur les appâts. Une fois décongelés, on les enfile comme des couteaux frais.
La tenue en mer est nettement moins grande, et de l'ordre de 15 à 30 minutes.


Les coques :

Il s'agit d'un bon appât, équivalent au couteau. Il ne faut pas hésiter à l'utiliser par grosses bouchées, donc piquez-en plusieurs à l'hameçon, au niveau de la partie de la chair la plus dure. Ne pas hésiter non plus à utiliser le fil élastique pour les saucissonner.
La tenue de cet appât dans l'eau, assez délicat, est de l'ordre de 10 à 20 minutes.


Les amandes :

C'est un appât qui est souvent oublié, mais qui peut parfois donner de bien bons résultats !
Une fois passées sur le feu doux pour ouvrir leurs coquilles et les en débarrasser, on les piquent comme les coques.
Leur tenue n'est guère plus grande puisqu'elle est aussi de l'ordre de 10 à 20 minutes.


Les lanières de maquereau :

C'est un appât qui attirera les plus beaux poissons...
Piquée à l'hameçon, elle a une tenue de l'ordre de 30 à 40 minutes.



On peut donc voir qu'en surfcasting, le choix des appâts a son importance dans la stratégie de pêche.

L'utilisation de certains appâts dits fragiles nous obligera a une activité de lancé-remonté des lignes de manière quasi-continue !

 à la fin il est préférable de prendre l'appat de la zone ou tu vas faire la peche
Qui a dit déjà que le surfcasting était un sport de feignants ?


1 commentaire:

  1. Bonjour
    Je constate que vous avez repris et publié des photos et des textes qui sont ma propriété , il serait correcte de citer vos sources , je suis pour le partage et ne réclame que mon droit , celui de la propriété intellectuelle ,
    En espérant que vous accorderez de l'attention à mon commentaire , Merci à vous , alainpaddy

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